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Frères sans stèles pièce pour trois danseurs et un musicien
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Les tambours d’eau accompagnent le cheminement de l’individu vers l’au-delà, l’arc musical appelle la vie, la grosse calebasse rythme le souffle : le musicien joue en harmonie intime avec les trois danseurs qui incarnent les esclaves, ces frères du passé que les marchands ont christianisé et arraché à jamais de l’Afrique, la terre mère.
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Quatre artistes saluent la mémoire de leurs frères pour leur donner un tombeau, remplir leur devoir de transmission du passé et célébrer la vie. Est esclave celui qui hurle en silence à l’intérieur de lui-même |
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Lauréat des grands prix chorégraphiques organisés par
le ministère de la culture et des arts au Burkina Faso Participation aux phases finales des 2è rencontres chorégraphiques de l'Afrique et de l'Océan Indien à Madagascar. |
Vin Nem (La Lumière) pièce pour trois danseurs et deux
musiciens |
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La racine tourmentée de la toile de fond est aussi mouvementée que
la chorégraphie. Ses formes délicates et compliquées rappellent la
gestuelle des danseurs tout en torsions, en souplesse, en ondoyants
tracés. Les mouvements se font matière, la gestuelle est irruptive et
raffinée. Les accélérations n'ont d'égales que la retenue de marches
lentes et recueillies. Une animalité trouble s'attache à ces
métamorphoses.
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Flottants, palpitants,
tournoyants, les bras semblent déplacer le silence dans des trios aux
élans spacieux. Les duos sont sensibles, affectifs, avec des portés en
suspens magnifiques. Les danseurs cambrent et se cabrent, chutent d'un
coup, se relèvent et chavirent encore. Pourtant, ce que la richesse du
mouvement met en valeur, c'est la simplicité des hommes. La lumière (Vin
Nem) naît peut-être de cette seule évidence : celle d'exister, tout comme
l'eau qui, à la fin, baigne et purifie les corps est aussi limpide que la
vérité.
Tout en nuances, Vin Nem a des accents métaphysiques, une dimension quasi-spirituelle : l'exil et la méditation nichent au cœur de cette narration stylisée, de cette fiction proche de l'abstraction et néanmoins si parlante. |
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Lauréat des 3è rencontres chorégraphiques de l'Afrique
et de l'Océan Indien à Madagascar. Premier prix des rencontres chorégraphiques du Burkina. Résidence et représentations au Palais de Chaillot à Paris, tournée française, africaine, européenne et américaine. |
Nagtaba (Fusion)
Pièce pour sept danseurs et deux
musiciens |
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Natgtaba,
terme moré qui signifie ‘’ Brassage’’, se pose comme un témoignage de
la volonté de jeunes créateurs africains d’unir leurs forces et leurs
expériences. Les forces vives de Kongo Ba Téria s’allient aux grâces de
Tché-Tché pour désigner à travers le chant des corps ce qui doit être
l’avenir de leur art : un jeu libéré ou à l’intuition. |
Hydu-Bié (un-deux) pièce pour deux danseurs et deux musiciens
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Dans un même élan,
toutes nos sociétés prônent le dépassement de soi et l'accomplissement
individuel. |
Nous voulons affirmer que
l'avenir d'une société ne peut se construire qu'avec la participation de
chacun des membres qui la constituent. Ainsi, ensemble et regardant dans
la même direction, nous pouvons même changer la face du
monde. |
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La Source pièce pour huit danseurs et un musicien |
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C'est la rencontre de 8 danseurs hommes et femmes
Avec le soutien de l'AFAA et Africalia |
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