Cie KONGO BA TERIA

Frères sans stèles

pièce pour trois danseurs et un musicien
chorégraphie : Souleymane Badolo


création Ouagadougou, novembre 1998

 

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Les tambours d’eau accompagnent le cheminement de l’individu vers l’au-delà, l’arc musical appelle la vie, la grosse calebasse rythme le souffle : le musicien joue en harmonie intime avec les trois danseurs qui incarnent les esclaves, ces frères du passé que les marchands ont christianisé et arraché à jamais de l’Afrique, la terre mère.


La chorégraphie de Souleymane Badolo invente une danse contemporaine en pleine connaissance des rites ancestraux africains pour contribuer à l’évocation de cette page terrible, encore cachée de l’histoire commune de l’esclavage.

FFS2
FFS1

Quatre artistes saluent la mémoire de leurs frères pour leur donner un tombeau, remplir leur devoir de transmission du passé et célébrer la vie.

Est esclave celui qui hurle en silence à l’intérieur de lui-même

 
Lauréat des grands prix chorégraphiques organisés par le ministère de la culture et des arts au Burkina Faso
Participation aux phases finales des 2è rencontres chorégraphiques de l'Afrique et de l'Océan Indien à Madagascar.
 

 

Vin Nem (La Lumière)

pièce pour trois danseurs et deux musiciens
chorégraphie : Lacina Coulibaly
assisté de S. Badolo et O. Sako
décor : Margherita Del Balzo


Création Ouagadougou 2001

 
La racine tourmentée de la toile de fond est aussi mouvementée que la chorégraphie. Ses formes délicates et compliquées rappellent la gestuelle des danseurs tout en torsions, en souplesse, en ondoyants tracés. Les mouvements se font matière, la gestuelle est irruptive et raffinée. Les accélérations n'ont d'égales que la retenue de marches lentes et recueillies. Une animalité trouble s'attache à ces métamorphoses.
VIN NEM
vin nem
Flottants, palpitants, tournoyants, les bras semblent déplacer le silence dans des trios aux élans spacieux. Les duos sont sensibles, affectifs, avec des portés en suspens magnifiques. Les danseurs cambrent et se cabrent, chutent d'un coup, se relèvent et chavirent encore. Pourtant, ce que la richesse du mouvement met en valeur, c'est la simplicité des hommes. La lumière (Vin Nem) naît peut-être de cette seule évidence : celle d'exister, tout comme l'eau qui, à la fin, baigne et purifie les corps est aussi limpide que la vérité.
Tout en nuances, Vin Nem a des accents métaphysiques, une dimension quasi-spirituelle : l'exil et la méditation nichent au cœur de cette narration stylisée, de cette fiction proche de l'abstraction et néanmoins si parlante.
 
Lauréat des 3è rencontres chorégraphiques de l'Afrique et de l'Océan Indien à Madagascar.
Premier prix des rencontres chorégraphiques du Burkina.
Résidence et représentations au Palais de Chaillot à Paris, tournée française, africaine, européenne et américaine.
 

Nagtaba (Fusion)

 

Pièce pour sept danseurs et deux musiciens
en collaboration avec la Cie Tché-Tché
chorégraphie : Souleymane Badolo & Béatrice Kombé

Création Abidjan 2002

 

Natgtaba, terme moré qui signifie ‘’ Brassage’’, se pose comme un témoignage de la volonté de jeunes créateurs africains d’unir leurs forces et leurs expériences. Les forces vives de Kongo Ba Téria s’allient aux grâces de Tché-Tché pour désigner à travers le chant des corps ce qui doit être l’avenir de leur art : un jeu libéré ou à l’intuition.
Nagtaba
c'est le métissage harmonieux des peuples d'Afrique, mais la pièce aborde aussi les drames issus des querelles identitaires.
Les deux chorégraphes, en invoquant les esprits bienveillants des ancêtres, revendiquent le droit de dire NON. Non à la haine et aux conflits entre des peuples frères.

Nagtaba

Hydu-Bié (un-deux)

pièce pour deux danseurs et deux musiciens
chorégraphie : Souleymane Badolo & Lacina Coulibaly


création Bobo-Dioulasso, mai 2004

 

 
Hydu Bie

Dans un même élan, toutes nos sociétés prônent le dépassement de soi et l'accomplissement individuel.
L'individualisme prend l'avantage sur l'esprit de groupe. L'ambition de l'individu s'attache davantage à sa personne qu' au groupe auquel il appartient.
Ce spectacle rappelle que nos forces décuplent lorsqu'elles se congugent au pluriel. On est toujours plus fort à deux, ou davantage.

 
Nous voulons affirmer que l'avenir d'une société ne peut se construire qu'avec la participation de chacun des membres qui la constituent. Ainsi, ensemble et regardant dans la même direction, nous pouvons même changer la face du monde.
Hydu Bie
 
Hydu Bie
Hydu Bie
 

La Source

pièce pour huit danseurs et un musicien
chorégraphie : Souleymane Badolo


création Zinder , février 2005

 

 

 

C'est la rencontre de 8 danseurs hommes et femmes
vivant dans un pays saharien
et la création conjointe
d'une oeuvre chorégraphique s'exprimant dans une
forme d'écriture nouvelle

 

Avec le soutien de l'AFAA et Africalia

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Association française d'action artistique  Africalia